Dyspraxie verbale : un trouble de naissance

Dyspraxie verbale

La dyspraxie verbale est un trouble neurologique de naissance. Le bébé va naître fatalement avec ce trouble de la parole.

La principale difficulté se retrouve en l’incapacité de planifier ou programmer les mouvements de la langue, des lèvres et des cordes vocales afin d’émettre les sons correctement. Il semblerait que la commande des sons dirigée vers la bouche soit inexistante ou presque.

La compréhension de la parole est difficile par l’entourage

L’enfant ou la personne dyspraxique est dur à comprendre lorsqu’il parle, la prononciation est difficile à améliorer et n’évolue pas à la même allure que les enfants de son âge. La mise en place d’une aide quotidienne à l’école devient nécessaire voire indispensable pour que l’enfant apprenne plus vite qu’avec ses capacités naturelles diminuées.

Il s’agit d’une dyspraxie motrice entraînant des difficultés d’apprentissage et de maîtrise du langage, appelée également trouble développemental de la coordination. Le langage oral devient la principale difficulté de désorganisation de la coordination entre le cerveau et le mouvement de l’organe stimulé, ici la langue. Au même titre que les dyslexiques, la dysorthographie ou la dyscalculie, la dysphasie représente le problème de connexion entre le cerveau et l’organe. Il en résulte une déficience intellectuelle, souvent appelée DYS, un dysfonctionnement moteur commun souvent repéré lors des apprentissages que l’on repère plus lents…

Le diagnostique est posé par un orthophoniste lors des premières séances de travail sur le langage. Il apparaît des troubles du langage justement, oral ou écrit et ceci est repéré dès le plus jeune âge grâce à la scolarisation des enfants de plus en plus jeunes. Les enfants atteints des premiers symptômes sont donc de mieux en mieux diagnostiqués au plus vite. La motricité défaillante, ce trouble neurologique doit être pris en charge au plus vite pour un travail efficace des deux côtés. 

Les difficultés scolaires et les aménagements à organiser

En effet des AVS, assistants de vie scolaire, sont de plus en plus mises à contribution dans les salles de classe pour accompagner les enfants en difficulté. En effet, la MDPH, maison départementale des personnes handicapées, soutient de mieux en mieux les familles et les établissements scolaires dans leur démarche d’accompagnement des personnes en situation difficile d’apprentissage à l’école notamment. Ces personnes spécialisées dans l’entraide et l’aide aux personnes handicapées, sont un merveilleux atout pour ces jeunes en besoin d’aide précieuse au quotidien. Les troubles de la lecture et de la parole sont dus à des troubles neurologiques incontrôlables, tant pour la parole que pour l’écriture. Pour compenser les difficultés, il va falloir organiser des apprentissages dédiés au développement des habiletés pour compenser les troubles de l’attention et de la différence cérébrale. Ce déficit peut cependant s’améliorer grâce à un travail acharné de la part du patient et du thérapeute  dans l’apprentissage de la lecture et du parler car ce trouble spécifique peut se travailler grâce à une prise en charge neurologique bien adaptée. Les dysphasiques sont quelques fois confondus avec les troubles TDAH ou autres dysphasies, visio-spatiale, de calcul de prononciation d’où la difficulté du repérage des dysfonctionnement tellement ils peuvent être nombreux. 

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En conclusion, il s’agit là d’un trouble cognitif majeur de l’expression du langage, oral ou écrit, ce qui complique la vie au quotidien d’une façon précoce. Les troubles instrumentaux de ce genre sont difficiles à rectifier malgré un retard du langage qui peut se réparer dès le plus jeune âge pour éviter de cumuler des difficultés au fil des ans. Seul un bilan neuropsychologique pourra aider l’enfant et la famille à travailler chaque jour à réparer cette déficience, afin d’éviter de sévères difficultés en milieu scolaire à cause des troubles phonologiques. Les adaptations pédagogiques seront d’un grand recours et les différents troubles seront limités grâce au bilan des apprentissages qui permettront de diagnostiquer et reconnaître la difficulté de langage. Un bon suivi de l’expression orale par un orthophoniste et un bilan cognitif réguliers sont les meilleurs atouts pour un enfant atteint de troubles du développement de ce genre. Ainsi l’hyperactivité et les troubles spécifiques d’un enfant souffrant de dyspraxie seront pris en charge de manière rapide par le milieu scolaire d’abord et ensuite par des professionnels de la santé adaptés à la problématique de la dyspraxie seront d’un grand secours pour les personnes handicapées elles-mêmes et leurs familles.

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